Le voyage forge l’imagination : la Corée
Le voyage forge-t-il l’imagination…?
Pour toute personne qui me suit plus ou moins assidûment sur les réseaux sociaux, cette information n’a rien d’exclusif, ou d’inédit. Cette année, ou plutôt ces deux dernières années, j’ai fait beaucoup de voyages. Plus loin et plus que de toute ma vie, en fait.
J’ai visité Busan et Seoul en Corée, j’ai voyagé à Lisbonne au Portugal, à Barcelone en Catalogne et j’ai enfin pu voir Londres (mon voyage rêvé depuis des années). Bref, j’ai rencontré plein de gens différents, j’ai pu découvrir des architectures et des cultures à mille lieues de l’architecture française, et bien entendu, j’ai adoré.
Tous ces voyages ont pas mal influencé l’écriture du deuxième tome d’Eyridian. Ce sont des petites choses, qui ne sont pas forcément très visibles, mais qui ont participé à la solidification d’un univers qui manquait encore, selon moi, de logique et de « crédibilité ». Avant de vous proposer de précommander le deuxième tome (le lien est en fin d’article), je vous propose de découvrir avec moi comment chacune des villes que j’ai visitées ont influencé son histoire, ses lieux et les relations entre les personnages.
Pour ne pas être trop longue, cet article sera divisé en deux parties : la Corée et le Portugal & l’Espagne. C’est parti pour la Corée !!!
Le voyage de la religion, des relations humaines & de la nourriture
안녕하세요 ! Annyeong hasaeyo ! Cap sur la Corée !
Sans surprise, c’est le voyage qui m’a le plus dépaysée. Nous sommes partis avec ma promo de Master pour y réaliser un webdocumentaire (que vous pouvez retrouver en cliquant ici) et ça a été très très (très) fort en émotions. Déjà parce que l’architecture et la structure même des villes n’est pas la même qu’en Europe occidentale. Ensuite, bien entendu parce que la langue est différente, et que nous n’avons pas appris le coréen avant de partir (j’en profite pour faire un petit coucou à Jiwon qui a rendu l’expérience plus simple pour notre petit groupe). Enfin… parce que la culture est vraiment à des lieues de la notre.
Le respect
Une chose qui m’a marquée, c’est le respect sans failles que les gens doivent aux personnes plus âgées qu’eux. C’est très impressionnant. Nous avons eu l’occasion de l’apprendre de façon un peu rude lorsque nous nous sommes assis sur les places pour les personnes âgées (et pas prioritaires, attention, c’est vraiment fait pour elles apparemment !) et qu’un papy a menacé mes amis de sa canne parce qu’ils restaient assis à côté de lui. Mais c’était aussi criant au sein de nos camarades coréens : face à leur sunbae (순배) (étudiant-e plus âgé-e), ils ne pouvaient rien dire et devaient les suivre même s’ils n’étaient pas d’accord avec eux.
Ce genre de relations est typiquement la relation qu’entretient Servän et son Maître dans le deuxième tome d’Eyridian. Étant son instructeur et la personne détenant la sagesse, Servän lui doit respect et obéissance, même si elle n’est pas d’accord avec ses décisions. Heureusement pour Servän, son Maître n’est pas despotique et est même plutôt souple, mais elle aurait pu tomber sur quelqu’un de moins sympa…
La religion
Ayant suivi quelques cours sur la Corée avant de partir, et ayant une amie coréenne (ça aide pas mal), nous n’avons pas été surpris de rencontrer des églises en Corée. Non, c’est seulement la forme de ces églises qui nous a perturbés. En Corée, pas d’architecture gothique ou romane, non, les lieux de culte sont dans des tours, comme si c’était des magasins ou des hôtels. Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de rentrer dans un de ces bâtiments, mais c’est quelque chose que je compte faire lorsque j’y retournerai ! Ça peut être très intéressant à voir et à visiter ! Pas d’inspiration de ce côté-là, et la chrétienté est quelque chose que nous connaissons plutôt bien ici. Non, chaque personne qui a regardé des Dramas ou qui aime juste l’Asie saura de quelle religion je vais parler maintenant : le bouddhisme.
Le bouddhisme coréen apparaît en 372, via la Chine. C’est la religion principale du pays jusqu’au XIVe siècle. Aujourd’hui, la religion bouddhiste est suivie par environ la moitié de la population coréenne. C’est donc un « gros truc ». Nous avons eu la chance de pouvoir passer une journée et demie dans un temple bouddhiste avec une partie de ma classe, et de suivre plusieurs cours, de tir à l’arc, mais également d’art martial et de méditation. Notre voyage en Corée s’est déroulé pendant la célébration de l’anniversaire de Bouddha en plus, donc beaucoup de rues étaient décorées de lampions, et bien entendu les temples également, ce qui était vraiment très cool.
Le bouddhisme, ou du moins l’image que j’en ai en tant que non croyante, non pratiquante et totale néophyte, m’a beaucoup inspirée pour la cosmogonie du Pays Noir, et les différentes religions qui sont suivies par le peuple. Je pense à Servän encore une fois, qui, en tant que Magicienne du Soleil, doit pratiquer certains rituels tous les jours (des prières qui se rapprochent de celles que l’on peut faire dans l’islam mais plus tournées vers la méditation), est végétarienne et doit le respect à toute forme de vie. Une certaine catégorie des Magiciens du Soleil porte la méditation à son extrême, lui permettant d’utiliser de grands pouvoirs, et toute la religion est portée vers l’harmonie et la maîtrise de soi.
La nourriture
Le principe en Corée, c’est que tu peux manger à peu près tout le temps, jusque très très tard dans la nuit, parce que la nourriture, c’est bien, et que ça permet aussi de faire passer le Soju, l’alcool phare du pays.
Nous travaillions dans un marché pour notre webdocumentaire, et donc on a pu tester la nourriture coréenne « sur le pouce », qui est vendue dans des étals et tout. La viande frite, les légumes frits, les beignets frits et très épicés… Un vrai voyage gustatif ! À préparer en avance pour ne pas être malade en arrivant (ça peut arriver).
Mais la Corée, c’est aussi les barbecues, les restos avec les immenses plats communs qui grillent au milieu de la table, et dans lesquels tout le monde se sert… Les ramyun (라면 : comme des ramens), les nouilles instantanées, le bibimbap (비빔밥 : mélange de riz, de légumes et de bœuf), le kimchijeon (김치전 : des galettes de kimchi), le samgak kimbap (삼각김밥 : des triangles de riz entourés d’algues avec des trucs bons à l’intérieur), et surtout le kimchi (김치) tout seul, qui sert dans plein de recettes (c’est du choux fermenté plus du piment, et c’est bon bien que plutôt différent de ce qu’on a l’habitude de manger). Bon là j’ai juste listé les recettes que j’ai adorées mais en vrai la nourriture coréenne est hyper variée et on a envie de tout goûter, même si la plupart des plats sont vraiiiiiment très épicés.
Enfin bref, je me suis un peu perdue dans mes souvenirs gustatifs (et j’ai très faim), mais on peut retrouver le combo riz + légumes + algues comme base alimentaire dans une des régions qu’Alyssa va avoir le bonheur de visiter, ainsi que pas mal de friture et de stands de nourriture dans la Ville d’Or, à laquelle on peut reconnaître quelques points communs avec le Marché Gukje, l’objet de mon travail de Master.
En conclusion
Voilà, c’est tout pour le premier article sur mes voyages et comment ils ont influencé le deuxième tome d’Eyridian !!! N’hésite pas à commenter si tu as trouvé l’article intéressant, et n’hésite pas si tu as des questions ou autre !
Le prochain article arrivera bientôt !
Oh et…
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안녕히 가세요 !
2 Comments
Doriane
Miam tout cela m’a donné faim! Et maintenant j’ai envie de partir là bas pour tout goûter! Mais j’aime pas trop quand c’est trop épicé xD
lilart
Haha moi j’ai juste envie de dévaliser les épiceries coréennes et de faire mes plats à la maison :O
(Non, j’ai bien envie d’y repartir aussi)
Mais y a moyen de manger des trucs moins épicés quand même, faut juste faire trèèès attention quand tu commandes 🙂